Dans la nuit de mercredi à jeudi 7 septembre, soit quelques heures avant la visite officielle du président français accompagné d’une quarantaine de patrons, venus rencontrer leurs potes des « Grecs insoumis » au pouvoir (Tsipras et consorts), l’institut français a été pris pour cible par deux personnes à moto, qui auraient balancé une bouteille remplie de peinture noire sur la façade avant de prendre la fuite. Macron prévoyait de s’y rendre dans l’après-midi de ce vendredi 08/09.
Par ailleurs, 2000 flics ont été mobilisés pour assurer la visite du chef d’Etat. Toute manifestation a de plus été déclarée interdite lors de cette visite présidentielle.
Pour rappel, les institutions de l’Etat français à Athènes ont été prises pour cible à de multiples reprises ces derniers temps:
Le 27 février 2017, à l’aube, deux attaques incendiaires avaient été menées à une heure d’interval contre ce même Institut français d’Athènes. Elles avaient été revendiquées peu de temps après par les « cellules de riposte immédiate » en solidarité avec les révoltes en France à la suite du viol de Théo par la police, mais aussi plus globalement dans la cadre des manifs contre l’état d’urgence.
En novembre 2016, une grenade avait été jetée sur l’ambassade de France, blessant un flic au passage. Cette attaque explosive avait été revendiquée par un groupe « d’autodéfense révolutionnaire », affirmant avoir voulu frapper un Etat « en première ligne dans la guerre capitaliste ».