L’Etat croit toujours qu’en arrêtant des personnes, il pourra mettre fin aux hostilités. C’est parfois vrai, mais pas toujours, en tout cas pas pour celles et ceux qui savent que la solidarité c’est aussi défendre les faits reprochés et continuer de lutter.
Après les arrestations la semaine dernière de sept personnes, pour finalement en mettre en examen quatre + une en témoin assisté (deux autres relâchées sans rien), accusées de deux des quatre incendies qui ont consumé les voitures de matons sur le parking de la prison de Fresnes depuis mai, la réponse n’a pas tardé. La nuit de dimanche 16 à lundi 17 septembre vers 2h30 du matin, quatre nouvelles voitures de matons ont flambé, plus deux autres par propagation. A noter que selon un syndicat (FO pénitentiaire), « un logement a également été endommagé et ses occupants incommodés par les fumées ». Depuis mai, ce sont désormais près de vingt voitures de matons qui sont parties en fumée à Fresnes.
Comme il est parfois écrit sur les murs des grandes villes : « la solidarité c’est l’attaque »…