Le tribunal des « riesame » (JLD) a statué et confirmé toutes les mesures préventives. Six personnes sont actuellement en détention, et une assignée à résidence.
Selon la presse, quatre d’entre elles seraient sous le régime du 41 bis (régime spécial de haute sécurité qui suspend les conditions ordinaires de détention, mis en place à l’origine dans le cadre de la lutte antimafia, élargi ensuite au « terrorisme » : avec par exemple des restrictions ou contrôle du courrier et des visites, aucun contact avec les autres détenus, promenade d’une heure par jour…).
Quatre d’entre elles sont tenues responsables « d’association subversive à finalité terroriste », tandis que trois autres « d’attentat à finalité terroriste ».
Les merdias porte-paroles dévoués des flics parlent également de fabrication de faux documents d’identité et de liens avec des réalités analogues en Italie, Suisse, Grèce et Espagne.
Pour rappel les compagnon.ne.s sont accusé.e.s de différentes attaques :
– contre le laboratoire de mathématiques industrielles et de cryptographie de l’Université de Trente;
– contre une filiale d’Unicredit, avec engin explosif;
– l’incendie d’une antenne relais, dans la région de Monte Finonchio (des dispositifs utilisés pour la transmission des carabiniers, dont les dommages ont entraîné une interruption temporaire des liaisons radio);
– la tentative d’incendie de neuf véhicules de la police municipale;
– une attaque à l’explosif au siège de l’agence de travail temporaire Randstad;
– et la mise en place de deux engins explosifs, dont un seul a explosé, près du siège de la « Lega » à Ala (la veille de la venue de Salvini).
Une manifestation a lieu samedi 16 mars à 15h, à Trente, en solidarité avec les personnes inculpées.
[Reformulé depuis la presse par cracher dans la soupe (texte revu ici), 14 mars 2019]