Ce jeudi 7 novembre 2019, des lycéens se sont retrouvés tôt pour bloquer leur bahut. A Nantes, les cours de la matinée n’ont pas eu lieu et le blocus a laissé quelques traces sur le lycée. A Mantes-la-Jolie, les jeunes ont eu à faire face aux flics de l’Education Nationale, mais ont créé du désordre aux portes du lycée.
C’est au lycée Albert Camus, dans le quartier Bellevue de Nantes, où le blocus a le mieux tenu. Les feux de poubelles et jets de projectiles sur le lycée ont poussé la direction à annuler les cours de la matinée.
Des dizaines de jeunes se sont retrouvées dès 7h30 pour bloquer leur bahut: des poubelles ont été posées devant l’entrée avant d’être incendiées.
Dans une vidéo filmant ce blocus incendiaire, on voit une personne jetée un cocktail Molotov sur l’entrée du lycée.
« Des personnes non identifiées et non identifiables » précise le rectorat. Vêtues de noir, visage caché, elles ont lancé des projectiles vers l’intérieur du lycée. Les forces de l’ordre sont intervenues pour les disperser. Par mesure de sécurité, les cours ont été suspendus. Ils devaient reprendre à 13 h 30, l’après-midi. Pour l’heure, les raisons de cette tentative de blocus sont floues. Il n’y avait aucune banderole, aucun slogan » (Ouest-France, 07.11.2019).
A Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, il y a eu une tentative de blocus et du bordel devant le lycée Jean Rostand. Vers 8h30, la rue Fernand-Bodet qui mène au lycée a été barricadée par des jeunes encapuchés, à l’aide de barrières de chantier et de poubelles.
Mais les flics, qui semble-t-il ne sont pas intervenus, ont pu compter sur la maintien de l’ordre de pions et de profs du bahut, qui ont passé une partie de la matinée à récolter poubelles et barrières de chantier pour les placer dans l’enceinte du lycée. Y’a celles/ceux qui récoltent, quand d’autres se révoltent…
La veille déjà, un groupe d’une centaine d’individus, certains encagoulés, avaient dressé des barricades enflammées et jeté des projectiles en direction des policiers, qui avaient riposté avec des grenades lacrymogènes. Il n’y avait eu ni blessé, ni interpellation.