Brême : incendie du commico de Schwahausen – 28 juillet 2019
Dans la nuit de samedi à dimanche, nous avons attaqué le poste de police de Schwachhausen à Bürgerpark afin de montrer notre solidarité avec les compagnon.ne.s de Hambourg. Nous avons laissé derrière nous deux bagnoles bonnes pour la casse et incendié l’entrée principale avec dix litres d’essence.
Nos pensées et nos coeurs brûlent pour vous. Nous envoyons amour et force.
Feu et flammes à la répression.
(A).
[Traduit de l’allemand de indymedia, 28.07.2019]
[Selon la presse, ce commissariat a déjà été la cible d’une attaque incendiaire en 2015, détruisant plusieurs véhicules de police. Pour mener à bien cette nouvelle attaque, les incendiaires ont du trouver un moyen de se faufler sur le terrain qui est bordé de grillages.]
Berlin, Allemagne : incendie d’une bagnole de Telekom – 24 juillet 2019
Nous envoyons force et amour à tou.te.s les rebelles dans les prisons de ce monde, dont les messages, même de celles et ceux qui luttent contre l’autorité et la domination bien loin d’ici, nous parviennent telles des salutations d’ami.e.s.
Dans la même temps, nos salutations sont remplies de haine envers les porcs des autorités de persécution qui tentent sans cesse de nous dissuader de rester en mouvement, de continuer à lutter en nous menaçant de la prison.
Ces flammes sont pour vous, les trois du Parkbank.
Un petit frisson nous a parcouru le dos en lisant les articles de presse, ce qui aurait pu arriver à d’autres groupes d’activistes nocturnes.
Les accusations d’avoir planifié des délits en rapport avec le deuxième anniversaire du sommet du G20 de Hambourg en 2017 et les arrestations qui s’en sont suivies semblent une bonne aubaine pour les autorités. Toutefois, l’écho reste circonspect. Il y a un an, ils ont menacé haut et fort de démanteler tous les petits groupes étant en réseau à travers l’Europe, qui avaient été responsables des émeutes violentes. Même si des condamnations sévères ont été prononcées dans les tribunaux, ils pressentent aujourd’hui qu’ils ne se soient pas rapprochés de cet objectif ; il n’y a eu que très peu d’arrestations, malgré tous leurs gadgets technologiques.
Pour nous, peu importe ce que les dirigeants pensent pouvoir juger. Que devraient susciter chez nous les catégories de culpabilité ou d’innocence, si ce n’est un sourire résigné quant à la propagande d’un État ?
Un crime est pour nous un acte illégal. C’est à dire un acte que tu n’as pas le droit de faire et auquel tu ne devrais même pas penser, au sein des frontières d’un État. Aller au-delà de cette logique, en volant des chewing-gum ou en siphonnant de l’essence fait partie de notre vie quotidienne, une façon d’apprendre, petit à petit, à échapper à cette propagande.
Ce que nous faisons, c’est saisir l’occasion de la douleur causée par l’arrestation de nos compagnon.ne.s afin de nous faire prendre conscience de nos luttes actuelles et passées :
« Jetons dans les poubelles de l’histoire tout ce qui fait obstacle à une utopie révolutionnaire. » (Hambourg, 7 septembre 2016 : Attaque contre le COSCO, avec de la fumée, des pierres et de la peinture).
Dans l’un des premiers appels à une coordination subversive en vue d’attaques contre le sommet du G20, Deutsche Telekom a trouvé sa place comme acteur mondial de répression et d’exploitation. Quelques mois plus tard, en novembre 2016, cette gloire a conduit à la destruction d’une partie du parc automobile de Telekom, à Berlin.
Hier, une autre voiture de Telekom a été livrée aux flammes à Berlin.
Pour plus d’attaques contre la normalité sexiste, raciste et autoritaire !
Nos cœurs brûlants surmontent vos murs !
Amour et force pour les compas en prison à Hambourg et dans les environs !
Des anarchistes.
[Traduit de l’allemand de indymedia, 25.07.2019]