Le 13 février dernier, le trafic a été interrompu dans la calle de la Oca, au niveau de la station de métro Vista Alegre. Deux banderoles ont été accrochées, sur lesquelles on pouvait lire « Aucune expulsion sans réponse » et « Contre la gentrification et la spéculation capitaliste: action directe », plusieurs feux d’artifice allumés et une agence immobilière a été repeinte. Des tracts ont également été distribués pour informer de l’expulsion de la calle Postal*, arrêtée la semaine dernière mais exécutée ce mercredi 13 février. Après cela, nous nous sommes dispersés. Personne n’a été contrôlé et lorsque la police est arrivée, il n’y avait plus personne.
Cette petite action est une réponse aux expulsions, aux condamnations** et aux menaces qui pèsent sur les espaces squattés, tels que les centres sociaux, les logements… Carabanchel est en proie à la gentrification et d’autres processus de revalorisation urbaine au service du marché et du contrôle social.
L’Etat et le capitalisme nous confronterons toujours aux processus qui transforment nos quartiers et nous expulsent de nos maisons et de nos projets. Face à ce monde d’exploitation et de misère.
Solidarité et force aux compagnon.ne.s frappé.e.s par une nouvelle opération anti-terroriste à Turin en Italie et par l’expulsion de l’Asilo Occupato.
Solidarité avec les compagnon.ne.s à Barcelone qui luttent pour empêcher la démolition du lieu expulsé Ca La Trava et font face à la gentrification et à l’Etat.
Pas d’expulsion sans réponse !
Détruisons la ville du capital !
Guerre à l’Etat ! Pour l’Anarchie !
[Traduit de l’espagnol de Contramadriz, 14 février 2019]