Dans un article de l’Est Républicain en date du 13.02.2019, on apprend que quatre antennes relais de téléphonie ont été incendiées ces dernières semaines dans l’agglomération de Besançon.
Voici des extraits de l’article :
« C’est la première fois que je vois ça en 18 ans de carrière », confie un prestataire, chargé de la gestion des pylônes téléphoniques. Depuis le mois de septembre et les premières constatations à Chapelle-des-Buis, quatre relais téléphoniques ont été brûlés dans les environs de Besançon de façon criminelle selon toute vraisemblance.
Difficile de déceler le mode opératoire des incendiaires, pour mettre hors-service ces mâts métalliques. « À Amagney, on voit que ça a bien chauffé. L’échelle qui permet de monter au-dessus a été tordue par le feu. Ils ont dû utiliser de l’essence ou des produits accélérants. On ne peut plus monter au sommet ». Au sol, des arbres et des branches retrouvés à proximité ont servi à alimenter le brasier.
Au moins deux sites à Chapelle-des-Buis au niveau du monument aux morts et chemin de la Jourande, un à Amagney [cf les photos] et le dernier en date, ce lundi à Mérey-Vieilley. La liste s’allonge sans que les autorités n’aient de piste sérieuse sur cette action d’envergure. « On ne sait pas si c’est politique ou alors le fait d’un illuminé », confie une source proche de l’enquête. […]
Le dernier incendie a eu lieu sur la commune de Mérey-Vieilley, en forêt de Chailluz. « Cet acte a mis neuf autres relais hors-service. Pour donner un ordre d’idées, ça représente plusieurs dizaines de milliers de communications impactées, tous les jours. »
Des câbles ont été tirés pour résoudre rapidement le problème. Plusieurs mois seront nécessaires avant une remise en service complète de l’antenne. « Il faut attendre le compte rendu des expertises pour que des travaux soient effectués. »
Cette série trouve écho dans deux autres départements. Des faits similaires ont été constatés en Alsace et dans le Cher. « On ne sait pas si c’est lié. C’est assez inexplicable pour nous », poursuit le prestataire. Contactée, la préfecture du Doubs confirme qu’une enquête est en cours. Pyromanes, anarchistes, vengance vis-à-vis d’un opérateur ? Les enquêteurs n’excluent pour l’heure, aucune piste ».