Dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 novembre 2018 le siège de la Police municipale de Pont-de-Claix (près de Grenoble) a été ravagé par les flammes. 100 m2 de locaux situés au RDC de l’ancien collège des Iles de Mars sont partis en fumée.
Les flammes ont comencé leur travail vers 1h30 mardi. La piste criminelle ne fait pas de doute. Les gendarmes ont constaté sur place l’effraction d’une vitre et la présence de fortes odeurs d’hydrocarbures.
Le maire de Pont-de-Claix (Isère), Christophe Ferrari, également président la métropole grenobloise, a exprimé son indignation (mais surtout son impuissance) face à cet incendie libérateur, parlant d’un acte « intolérable » et « inacceptable »: « C’est la police municipale, l’institution de sécurité publique, qui était visée« .
Le maire a d’ores et déjà obtenu des renforts de gendarmerie « pour les prochaines semaines, nuit et jour », sans précisément savoir combien de fonctionnaires supplémentaires seront affectés dans la commune, « mais il y aura du bleu à Pont-de-Claix ». « Il n’y a pas et il n’y aura pas de zone de non droit à Pont-de-Claix », a prévenu le maire qui s’inquiète de la multiplication des violences depuis une semaine. 11 voitures ont été incendiées dans la nuit d’Halloween, « c’est presque le double de ce que l’on constate sur une année » avec 7 voitures brûlées en moyenne.
[Reformulé de la presse, 06.11.2018]