Besançon, France : Un peu de rage contre la machine à expulser et à enfermer

Ces dernières nuits de forte chaleur, on tenait plus en place et la rage suscitée par la condamnation de la compagnonne à Aachen et le refus de libération conditionnelle de Damien, toujours incarcéré à Fleury, nous a incité à sillonner les rues à la recherche de cibles appropriées.

Nous avons repensé aussi à celles et ceux qui vont passer devant les tribunaux pour s’en être pris à la machine à expulser et ses responsables.

C’est donc tout naturellement que deux véhicules de Securitas (qui assurent la sécurité dans les camps) se sont retrouvés à plat. Comme quoi, ils sont pas si verisure en réalité^^

Notre deuxième attaque s’est porté sur un véhicule de la mairie, toujours prête à rendre cette ville propre, aseptisée, accordant toujours plus d’espace à la consommation, à l’abrutissement de masse. Elle s’est dernièrement manifestée en refoulant les migrants toujours plus loin du centre-ville, à coups de flics ou de mobilier anti-squat: que ce soit ceux qui dormaient sur la place Granvelle, ou ceux qui trouvaient un abri à Chamars. Alors que touristes et consommateurs commencent à affluer, il s’agit de refouler les indésirables que les bourgeois pourraient voir…

Alors qu’on rentrait de notre balade, une agence immobilière a vu sa serrure engluée. Cela s’est fini pareil pour une agence intérim ADECCO, réputée pour exploiter les sans-pap et les balancer aux flics. Et puis bon, faut dire qu’on déteste le travail et la propriété, et vu que la ville regorge de leurs promoteurs…

[Publié sur indymedia nantes, mardi 13 juin 2017]

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