Dans la matinée de mardi 5 novembre à Montpellier, quatre personnes ont été arrêtées par les flics. Ces arrestations sont en lien avec le sabotage de serveurs informatiques survenu en avril 2018 dans les locaux de l’Université Paul-Valéry occupée, en plein mouvement contre la loi ORE (loi Vidal). Les examens sur internet n’avaient pas pu avoir lieu.
Mise-à-jour, 7 novembre 2019: Les quatre personnes accusées ont vu leurs domiciles perquisitionnés lors de leurs GAV. L’une d’entre elles a été remise en liberté le jour même. Les trois autres l’ont été ce mercredi après-midi, a confirmé le procureur Fabrice Belargent. L’enquête de police se poursuit. (source: Midi Libre, 07.11.2019)
Ce sabotage des infrastructures numériques de l’université s’était produit alors que la présidence de l’université venait d’imposer l’organisation d’examens en ligne: la fac était alors bloquée et occupée depuis près de deux mois contre la loi « Orientation et Réussite » de la ministre Frédérique Vidal.
Durant les vacances universitaires, le 23 avril, une trentaine de policiers (brigade anti-criminalité de Montpellier et Béziers, sûreté départementale, compagnie départementale d’intervention, police technique et scientifique, état major…) avaient débarqué, aux alentours de 6 h 30, sur le campus pour procéder à une opération de police judiciaire. Ils avaient notamment procédé à des prélèvements ADN.