G7 à Biarritz : Arrestation de cinq personnes, accusées d’avoir appelé à brûler l’hôtel où sont hébergés des gendarmes mobiles – 19 août 2019

Quatre hommes et une femme, âgés de 24 à 45 ans, ont été interpellés lundi à Tours (Indre-et-Loire) et Cap-Breton (Landes), a appris BFMTV de sources policières. Connus des services de renseignements pour appartenir à la mouvance anarcho-autonome, ces cinq individus ont été repérés sur les réseaux sociaux où ils ont évoqué la localisation des forces de l’ordre lors du G7 à Biarritz, et notamment un lieu d’hébergement (un hôtel) de gendarmes mobiles dans les Landes.

Selon ces mêmes sources, ils ont évoqué la possibilité de « cramer l’hôtel » en question. Ils ont été interpellés à la suite d’une opération commune de gendarmes et policiers, impliquant notamment la police judiciaire de Tours et la section de recherches de Bordeaux.

Placés en garde à vue pour « association de malfaiteurs en vue de commettre un délit et de détruire des biens », quatre des individus interpellés ont été relâchés ce mardi après-midi.

Le procureur de la République de Tours, Grégoire Dulin, a précisé que l’affaire est désormais suivie par le parquet de Melun où la dernière personne se trouve encore en garde à vue pour « provocation à la commission d’un délit ou d’un crime par moyen électronique ».

[A partir de BFMtv, 20.08.2019]

« L’enquête est partie d’un message publié par une femme, domiciliée dans les Landes et qui figure parmi les personnes interpellées, désignant un hôtel réservé par les gendarmes mobilisés pour le sommet. Les autres interpellés, dont un a déjà été condamné pour des violences lors d’une manifestation, sont soupçonnés d’avoir appelé à « brûler » l’établissement, selon cette source.

Les interpellations ont notamment eu lieu « à Tours, en gare d’Hendaye et dans un TER Hendaye-Dax », a précisé une seconde source proche de l’enquête. Le parquet de Tours n’a pas souhaité faire de commentaires, précisant simplement que « les gardes à vue et l’enquête sont toujours en cours ». »

[Repris de 20Minutes avec AFP]

Pour rappel, plus de 13200 membres de forces de l’ordre (policiers et gendarmes, donc sans compter les militaires) sont déployés en ce moment pour sécuriser la réunion des chefs d’Etat des sept puissances mondiales.

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